Raphaël Graven, 46 ans, connu sous les pseudonymes de Jean Pormanove ou JP, a succombé lundi à Contes, dans les Alpes-Maritimes, lors d’un « live streaming ». Il était connu pour avoir participé à des vidéos le montrant subissant des violences et des humiliations.
Après la mort lors d’un « live streaming » sur une plateforme vidéo d’un homme de 46 ans, protagoniste de vidéos controversées, le parquet de Nice a annoncé, mardi 19 août, avoir ouvert une enquête en « recherche des causes de la mort » et ordonné une autopsie. Raphaël Graven, connu sous les pseudonymes de Jean Pormanove ou JP, est mort lundi à Contes, un village au nord de Nice, a précisé le parquet, confirmant une information de Nice-Matin.Les investigations ont été confiées à la police judiciaire de Nice, déjà saisie depuis décembre 2024, après un article de Mediapart révélant l’existence de ces vidéos, d’une enquête pour « violences volontaires en réunion sur personnes vulnérables (…) et diffusion d’enregistrement d’images relatives à la commission d’infractions d’atteintes volontaires à l’intégrité de la personne ». Des faits « parfois encouragés par des versements d’argent des spectateurs », soulignait alors le procureur de Nice, Damien Martinelli.Une vidéo diffusée en direct lundi sur la plateforme australienne Kick, et largement partagée depuis, montrerait, selon des internautes, les moments précédant la mort de Raphaël Graven ou la découverte de celle-ci, il est vu inanimé sous une couette dans un lit, dans lequel se trouvent également deux hommes, dont l’un, apparemment Narutovie, jette une petite bouteille d’eau en plastique dans sa direction.Sur certaines vidéos, encore visibles sur divers réseaux, on peut voir Jean Pormanove se faire tirer dessus avec des projectiles de paintball sans porter de protection, être frappé par ses partenaires lors de séances de « gaming », ou se retrouver systématiquement dans le rôle de souffre-douleur en privé ou en public, tout en semblant consentir à ce rôle.